L’esthétique de la vulnérabilité: Auto-analyse et stratégies narratives dans La Trilogie de Copenhague de Tove Ditlevsen

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Au cours des dix dernières années, l’œuvre de l’écrivaine et poétesse danoise Tove Ditlevsen (1917-1976) a connu un renouveau remarquable. Ses œuvres ont été massivement republiées et relues dans des éditions nouvelles en même temps que son héritage est repris par de jeunes écrivaines et par des acteurs des arts performatifs. En 2019, une collection regroupant ses trois ouvrages de mémoires tardives Enfance, Jeunesse et Dépendance (1967-1971) est sortie en anglais dans la collection de « Penguin Classics » sous le titre La Trilogie de Copenhague (The Copenhagen Trilogy). Aujourd’hui, l’ouvrage est vendu pour publication dans 31 pays. Plus de 40 ans après sa mort par suicide en 1976, Tove Ditlevsen fait l’objet d’une véritable percée internationale. Mais qu’est-ce qui explique la découverte et le succès soudain de l’écrivaine dans la culture littéraire de nos jours ? En quoi consiste la force d’attraction de son œuvre auprès des lecteurs contemporains ? Quels sont les sentiments qui sont attachés à son œuvre ? Pour aborder ces questions, le présent article propose une lecture de La Trilogie de Copenhague en examinant les stratégies narratives de l’œuvre ainsi que l’autoportrait qu’elle donne de sa créatrice.
Original languageFrench
JournalNordiques
Volume42
Pages (from-to)1-18
Number of pages18
ISSN1761-7677
DOIs
Publication statusPublished - 2022

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